Aujourd’hui, on parle, par extension, de lancement, de développement du cabinet ou de l’activité freelance que l’on peut avoir. C’est un sujet qui travaille le savoir-être, la posture entrepreneuriale tout en s’adaptant dans le contexte du marché, de ses évolutions et de ses tendances globales.
Mais alors, pourquoi se lancer ? Comment le parcours se développe-t-il ? Comment sécuriser le lancement de son cabinet paie ? Réponses à suivre…
Zoom sur le marché de la Paie et la carrière du professionnel de la Paie
Le marché de la Paie en France, un secteur en forte croissance. Aujourd’hui, le nombre de bulletins de salaire a augmenté. La ressource, soit le nombre d’opérateurs, reste une denrée rare. C’est d’ailleurs pourquoi Pôle Emploi promeut en reconversion professionnelle un grand nombre de gestionnaires de paie, sans peut-être se soucier de la façon dont le marché évolue aujourd’hui. Ainsi, actuellement, la paie fait partie des fonctions RH les plus externalisées par les entreprises avec le recrutement.
Le manque de gestionnaires de paie. Cela complique la gestion en interne de la paie. Des sociétés peuvent alors être amenées à se tourner vers des prestataires externes pour ne pas avoir à faire face à ce problème. Les coûts financiers de cette alternative sont donc plus élevés. En somme, cette pénurie se traduit par une hausse des salaires d’embauche, ce qui pèse sur les finances des entreprises qui doivent régulièrement revaloriser les rémunérations de leurs gestionnaires de paie afin de les fidéliser.
Comment se différencier ? Le monde ne nous a pas attendus pour tourner et continuera de tourner quand nous ne serons plus là. Cependant, il faut se rappeler que nous sommes uniques, ce qui signifie que nous sommes capables d’apporter une alternative au marché par rapport à ce qui existe déjà. Il faut donc se demander ce que l’on peut faire simplement et de manière plus efficace.
Quels sont les principaux moteurs de l’externalisation de la gestion de la paie au sein des entreprises ? Il s’agit de réduire la charge administrative pour le personnel interne, d’assurer la continuité des activités RH en cas de perte de personnel, de se recentrer sur d’autres activités, d’accroître la qualité des services RH, de répondre à un manque d’expertise interne, d’améliorer la stabilité financière tout en réduisant les coûts, de gérer les risques et les problèmes juridiques, de standardiser les processus, et enfin d’assurer la confidentialité des données. Cela répond à la question essentielle : qu’est-ce que je peux faire sur le marché en termes de produits mais également de services ? Bref, il faut développer des solutions qui vont répondre à des attentes du marché.
Comment sécuriser le lancement de son cabinet de paie ?
Quid de l’approche du « Big Why » ? Cette dernière est parfaite pour communiquer sur sa raison d’être. Trois compétences de réussite semblent nécessaires pour se lancer : la capacité à pouvoir parler le langage du client, à pouvoir maîtriser des activités-clés de l’entreprenariat (« vendre », « produire » et « piloter ») et enfin à transformer sa posture salariale en posture « c’est moi le/la boss ».
Comment travailler ? Cela passe par l’identification de notre projet durable. Celui-ci dépend de quatre notions : notre expertise (ce que l’on sait très bien faire, notre valeur ajoutée), notre marché (notre compréhension des attentes de nos interlocuteurs), notre revenu (notre objectif de revenu et notre rapport à l’argent), et notre vision (le sens que nous donnons à notre action et la manière dont nous l’organisons). Tel est la recette du Big Why.
Comment agir ? Comment prendre sa place d’entrepreneur ou entrepreneuse sur le marché de la paie ? Allons découvrir la méthode du « Side Project ». Cette dernière permet de concevoir son projet d’entreprise à son rythme. C’est un outil très précieux pour nous. Cette méthode, mise en place dans la Silicon Valley, consiste à construire notre projet parallèle à long terme, et ce, en faisant des petits pas chaque jour pour pouvoir gagner en confiance, avoir les réponses à nos questions et pouvoir préparer notre projet entrepreneurial tout en restant en poste.
Pour construire son projet d’entreprise, il est primordial de déterminer ce qui pourrait être son positionnement sur le marché, quel type d’offre commerciale l’on veut et peut développer, quel tarif, quels clients à cibler, comment se présenter. Ensuite, il ne faut pas négliger le développement étape par étape de ses compétences (marketing, commerce, communication), et ce, avant de se lancer. En somme, il s’agit ainsi de valoriser son expertise en continuant à exercer son métier à sa propre manière.
Conclusion : Se lancer avec la plus grande sérénité
Ainsi donc, il ne faut absolument pas rester dans une simple posture de sous-traitance des experts-comptables, mais bien au contraire valoriser ses expertises auprès des clients finaux en partenariat avec les experts-comptables. L’objectif est avant tout de développer un vrai portefeuille client, actif que nous pourrons valoriser.
Les clés ? Bénéficier des éclairages du marché pour ne pas passer à côté des opportunités, adopter l’approche du « Big Why » pour communiquer sur sa raison d’être et choisir la méthode du Side Project pour se donner les moyens de répondre à ses questions.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Rédigé par Thierry CHEBILLE
Top Odyssion est une École spécialisée dans les actions de formation pour les Entrepreneurs d’Avenir
Pour en savoir plus à propos de Thierry CHEBILLE, consultez son profil sur LinkedIn :
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